L‘autre bout de la chaine

La lutte des Sorins

 

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Le 31 juillet 2011, du temps passe au pays des droits de l’homme, la police gronde dans le silence de Juillet. L’état   expulse des familles pour des raisons de sécurité

_ Il faut partir, ne restez pas sur le territoire.
-Mais où va t on ?
-Faut partir, faut pas rester
-Mais on va où ?
-Ecoutez, dispersez-vous, avant qu’on le fasse pour vous. (comprenez  o.q.t.f )
-Mais on est français, on travaille ici, on n’est pas des voleurs. On est des êtres humains, merde !
 
Comme repli on leur permet de s’installer dans un square place de La République à Montreuil. On leur fournit des tentes, des soutiens, un article dans les médias, rubrique faits divers. C’est peut être l’une des  rare fois ou ils sont proches de leurs dirigeants. Ceux là même qui donnent  l’accès pour  l’Occident aux ressources du tiers monde et à une main d’œuvre pas chère.
 
Un simple geste de la main entre deux valises pleines de l’avenir d’un  pays, fait qu’en fin de compte des familles sont contraintes de partir et se retrouvent à dormir dehors dans le silence des congés payés et à vivre cachés aux regards de tout le monde.
Ces hommes et ces femmes qui travaillent dans nos hôtels, nos bureaux, à la construction de nos routes,  créent ainsi les bases de notre bien être.
Et  il  ne faut jamais oublier qu’après que leurs pères aient libéré notre pays, on leur a demandé de rester un peu pour le reconstruire. Maintenant on leur demande juste d’être discrets, de longer les murs à l’ombre des boulots au black. Bientôt peut-être qu’on leur demandera de juste passer pour un boulot d’intérim et de repartir vite.
 
Mais  maintenant on ne l’appelle plus l’étranger, mais l’immigré. On ne dit plus l’esclave, mais travailleur sans papier, celui que l’on veut ou pas payer. Il n’a pas le droit à la parole car sa vie est éjectable.
 
Pourquoi venir en France me direz-vous ? Pour faire exister la famille restée au pays, remplacer l’argent des valises par leur départ. Et c’est leur absence qui permet de construire hôpital, école, château d’eau, etc.
 
Mais  voila comment l’histoire se répète, comme tous les étés depuis 4 ans la police vide les foyers de travailleurs, des camps de Rroms. Et doucement vide la vérité de nos fameuses déclarations des droits de l’homme.
 
Art. 13
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Nous savons, nous voyons, nous pensons, tous le monde a son avis.
Mais prenons soin de ne plus croire la rumeur que le gouvernement nous murmure stigmatisant  leurs histoires à grands coups de reportages, tantôt la peur, tantôt la pitié.
 Allons sur place partager une soirée, une musique, une culture. Simplement montrer à ces familles qu’elles ne sont pas seules.
La révolution passera par l’échange et la solidarité, oublions l’indifférence des grandes déclarations maintenant ce sont  nos actes qui changeront le futur
 
La lutte continue.



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