Les Baras

Le choix d'ètre
 
 
 

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La pluie fait déborder la France, L'Angleterre a les pieds dans l'eau, le froid paralyse les Usa, nous voilà victimes et spectateurs des humeurs planétaires.
Mais bien d'autres fléaux empoisonnent l'humanité, la bêtise, l'indifférence, l'égoïsme, la corruption, ces 4 éléments n'ont rien de naturel, mais ils entretiennent la misère de pays entiers. Cette tempête ignorée par les assurances fait chaque jour son lot de victimes, sous l'œil habitué médias. Contre cet ennemi invisible, on est solidaire malgré nos différences, pour en un seul cri, rappeler à nos présidents.
-Vous aurez beau faire, la terre restera un lieu public, le seul point d'équilibre commun à tous pour exister.

Refusant de subir cette vie sans avenir, le collectif les Barras (200 personnes, 7 enfants et 1 bébé) a pris comme refuge les bureaux abandonnés du 124 avenue de Gallieni. Ils sont Rroms, Africains unies en un même but, survirent dans ce monde sans queue, ni tête. Ici l'intégration doit se faire dans les foyers, les bidonvilles, les enfants peuvent croire, qu'ils sont moins importants qu'un meuble gardé par les portes d'un bâtiment sans vie.
Venus gagner la réussite dont leur gouvernement les prive au quotidien, ils se retrouvent au face au mur de papiers. La jeunesse du pays à crus les mirages de l'Europe, mais ils doivent se contenter des miettes du droit pour trouver un travail, scolariser les enfants ?
Peuvent-ils accepter cette situation comme une liberté et d'être condamné à galérer aux rythmée du non-droit, du chômage et d'un toit pour la nuit.
Pendant ce temps-là, le monde continue de tourner ne laissant pas d'autre choix que de suivre le mouvement. Car manger, dormir et faire vivre devient de l'héroïsme, quand l'on n'a rien dans les poches. Pour ne pas prendre, mais gagner honnêtement leur place dans république, ils ont fait les demandes à la préfecture pour avoir le droit de réhabiliter ce lieu. En attendent, ils se contentent de bâches en guise d'intimité, jusqu'à l'aboutissement de leur dossier, le sésame pour être légal sous l'œil de la loi.
À ce jour leur lutte sert de poids dans la balance des futures élections de Bagnolet, selon comment tournera le vent politique, ils verront ou pas leurs espoirs voler en éclats lors de l'expulsion qui rendra ce bâtiment aux poussières et a l'oubli.

Leur expulsion étant imminente, soyons nombreux à soutenir la lutte des Barras pour que la constitution des droits de l'homme soit encore un sens dans son pays de sa naissance.
L'article 13 : État. 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un pays. État. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. »

La lutte continue.

Franck Vibert



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